Titre VO : Heartbreakers
Un film de David Mirkin avec Gene Hackman , Ray Liotta , Jason Lee , Jeffrey Jones , Pierre Gonneau
Genre : comédie - Durée : 2h03 - Année de production : 2001
Date de sortie cinéma : 26 Septembre 2001
Distributeur :
Mantes religieuses de mère en fille, Max et Page se sont fait une spécialité de l'arnaque au divorce : Max tamponne un homme aisé qui l'épouse bien vite, Page entraîne le mari vers l'adultère, Max surprend son mari avec cette jeune femme, et on signe un lucratif divorce. Mais certains pigeons vont se montrer plus difficiles à plumer...
« Beautés empoisonnées » s’inscrit dans la plus pure tradition de la comédie made in Hollywood. En effet, à travers les tribulations particulièrement amorales d’une mère (Sigourney Weaver) et de sa fille (Jennifer Love Hewitt), le film aborde sur un ton humoristique plutôt déjanté et parfois politiquement incorrect le rapport à l’argent et au sexe. Max et Page savent tirer parti des hommes mais elles s’intéressent surtout à ceux qui possèdent un portefeuille bien garni. Pour ce faire, elles élaborent des stratagèmes savamment mis au point qui visent à pousser le mari fortuné à l’adultère dès la nuit de noce. Sur ce principe qui tient en partie du vaudeville, le réalisateur David Mirkin propose un enchaînement de situations hilarantes et de gags drôlissimes qui donnent surtout la part belle aux deux actrices vedettes dont il est facile de deviner qu’elles ont pris un immense plaisir à incarner leurs personnages de femmes fatales et manipulatrices. Sigourney Weaver fait parler son expérience de comédienne et son charisme impérial tandis que la toujours très sexy Jennifer Love Hewitt excelle dans son rôle de jeune magouilleuse sans scrupule touchée par surprise par une flèche de Cupidon. On pourra cependant regretter que les deux rôles masculins que sont Gene Hackman et Ray Liotta déçoivent car ils s’efforcent d’en faire trop à chacune de leurs apparitions de victime naïve ou vengeresse, ce qui nuit inévitablement à la fraîcheur du spectacle. Malheureusement, à force de reproduire les mêmes séquences, David Mirkin plombe l’intérêt de son métrage. Pire, la mièvrerie tant redoutée vient même s’immiscer en cours de scénario pour transformer au fur et à mesure cette histoire amusante en banale comédie sentimentale bon marché jusqu’à un dénouement bancal et décevant. « Beautés empoisonnées » ne tient donc que partiellement ses promesses mais constitue néanmoins un divertissement plaisant et tout à fait honnête.
Le film démarre sur les chapeaux de roue, jetant de plein fouet un vase d'ironie à la figure de ses personnages et du spectateur. On entre sans peine dans cette histoire maritale du jeu du chat et de la souris, grâce notamment à des protagonistes délicieusement croqués, la palme revenant à l'impayable Gene Hackman qui rappelle, s'il le falait, son potentiel comique. Là où le bât blesse, c'est son scénario... IN-TER-MI-NABLE !! Bien sûr, il offre une quantité de possibilités au réalisateur qui s'engouffre là -dedans pour nous servir 3 fois la même micro-histoire à peine remaniée par quelques soubresauts scénaristiques : elle veut le plumer mais elle m'aime, elle veut le plumer mais il meurt, il veut la plumer mais elle a pas de sous. Du coup, les personnages, de caricatures sympas, deviennent stéréotypes hollywoodiens, Jennifer Love Hewitt étant parfait dans son rôle de petite allumeuse cynique qui va se prendre l'amour dans le coin de la tronche (et elle joue de sa petite mine triste, mais on ne voit que son décolleté...) Tout cela finit bien sûr dans un bain de bonheur, avec une dernière cerise acide sur le gâteau. On sort de là avec un sentiment de gâchis...
Un film très drôle réalisé par un des papas des Simpsons. De plus, le casting est exellent avec des acteurs a contre emploi comme Ray Liotta par exemple. A voir.
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