Titre VO : Batman Returns
Un film de Tim Burton avec Michael Keaton , Danny DeVito , Christopher Walken , Pat Hingle , Michael Gough
Genre : aventures - Durée : 2h06 - Année de production : 1992
Date de sortie cinéma : 15 Juillet 1992
Depuis plusieurs mois, Gotham City tremble sous les assaults du Pingouin, véritable aberration génétique qui a voué son existence au Mal. Mais Batman a d'autres problèmes : son alter égo Bruce Wayne est tombé amoureux de la belle Selina Kyle, alias Catwoman, féline créature de la nuit acharnée à la perte de l'homme chauve-souris.
D'un côté, ce second volet burtonien de Batman est admirable. Il est évident que les personnages et l'environnement du comics de Bob Kane propose une matière idéale pour laisser libre cours à l'imagination, à l'inventivité et à la noirceur de Tim Burton. Et le réalisateur ne boude pas son plaisir, il s'en donne à coeur joie et nous en met plein la vue. Mais face à cette débauche esthétique, je me suis mortellement ennuyée. Les personnages sont réduits à l'état de marionnettes sans âme (quand on pense que Burton sait si bien faire l'inverse d'habitude, pff...) et l'histoire est... inachevée pour ma part puisque j'ai sorti le dvd de son lecteur 30 minutes avant la fin du film. Rien n'est captivant sauf l'image (et peut-être la belle MicheLle Pfeiffer pour ces messieurs). Même la musique de Dany Elfman ne réussit pas à donner le moindre relief à ce film dont j'avais pourtant entendu dire tellement de bien... Je suis très déçue d'avoir découvert un film certes beau mais vraiment très creux !
En véritable magicien du septième art, Tim Burton a réussi à mettre en images les passionnantes aventures de Bruce Wayne, alias Batman. Fort d’un budget confortable, il a su recréer les impressionnants décors urbains de la mégapole cartoonesque de Gotham City et confier les rôles de personnages mythiques à de grandes stars hollywoodiennes. Parce que, si l’histoire reste somme toute plutôt, c’est bien le jeu des comédiens qui porte ce blockbuster à bout de bras. Dans le costume du déjanté Pingouin, Danny De Vito livre une prestation véritablement impeccable. Il campe de façon véritablement drôle ce méchant au physique ingrat, bandit mi-homme mi-bête en quête de notoriété. Le gredin s’allie bien vite avec Max Screck Christopher Walken), un homme d’affaires sans scrupules aux motivations ambiguës. Ce sont ces deux incarnations du Mal que Batman va devoir affronter, un duel sans merci arbitré par la mystérieuse Catwoman. La sensuelle Michelle Pfeiffer se glisse de manière convaincante dans la tenue moulante de cette intrigante créature féline. Malheureusement, la déception vient d’un Michael Keaton inexpressif de bout en bout du film. L’acteur peine à incarner de manière satisfaisante ce héros de BD adulé de par le monde entier, véritable justicier de l’ombre qui combat sans relâche le crime et la corruption. Cette déception légitime est toutefois édulcorée par le savoir faire de Tim Burton qui, malgré sa touche personnelle, a su respecter l’esprit du comic d’origine. Il livre un divertissement populaire de haute qualité où l’humour, le charme et la violence font bon ménage. Agrémenté de nombreuses scènes d’action, « Batman, le défi » est en plus d’un véritable bonheur pour les yeux, l’occasion d’apprécier la partition musicale composée par un Danny Elfman particulièrement inspiré. Son travail rythme à merveille les tribulations de l’Homme Chauve-souris. Il ne manque qu’un soupçon de virtuosité à la folie du métrage pour en faire un chef d’œuvre.
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