Abyss

Abyss est un véritable monument : bien avant Titanic, James Cameron se frotte à l'enfer d'un tournage aquatique, bénéficiant du soutien de la marine américaine (le respirateur testé sur le rat est effectif). Rarement les profondeurs Abyssales de l'océan auront été aussi cinégéniques, et le sentiment de claustrophobie sous-marine est prégnant tout le métrage (summum de tension : quand le couple de héros se trouve piégé avec un seul respirateur). Les SFX sont révolutionnaires (comme souvent avec Cameron) et donnent un certain romantisme aux aliens pacifistes. A ce propos, pour vraiment bien comprendre le film, il FAUT voir la version longue, où un ET explique par l'image leur présence sur terre (ok, sous l'eau), les dégâts de la folie humaine sur la planète, et l'importance capitale de l'océan, coeur de la planète (la forêt en étant le poumon). Résolument écologique, Cameron pointe du doigt 15 avant «notre ère» la plus rapide qu'on ne le croit déliquescence de notre monde naturel. Un visionnaire, on vous dit.

Grand admirateur du Commandant Cousteau, le réalisateur James Cameron offre avec « Abyss » un long-métrage visuellement irréprochable. Le film, caractérisé par un scénario à couper le souffle, marie avec brio réalisme et science-fiction. Le spectacle proposé est si haletant qu’il est impossible de ne pas se laisser captiver par les aventures de cette équipe de scientifiques chargés d’élucider le mystère du naufrage d’un sous-marin. Cette production palpitante bénéficie d’une réalisation simple mais efficace. Ici, pas d’effets spéciaux à outrance, le papa de « Titanic » va à l’essentiel pour donner à l’histoire le petit plus convaincant qui en fait un film de science-fiction crédible. Les séquences fortes s’enchainent à la perfection et laissent peu de temps au spectateur pour reprendre son souffle. Intelligemment mis en scène et maîtrisée de bout en bout, cette épopée aquatique surnaturelle, fortement influencée par les œuvres littéraires de Jules Verne, ne devrait pas laisser personne indifférent et surtout fasciner trois heures durant …