Titre VO : 2001: A Space Odyssey
Un film avec Keir Dullea , Gary Lockwood , William Sylvester , Leonard Rossiter , Robert Beatty
Genre : science fiction - Durée : 2h21 - Année de production : 1968
Date de sortie cinéma : 27 Septembre 1968
Distributeur :
Ce film est à l'affiche de 4 cinémas
Un mysterieux monolithe emet de curieux signaux depuis l'aube de l'humanite. A sa rencontre sur Jupiter part ce fruit de la technologie du XXIe siecle qu'est le vaisseau spatial Discovery. A son bord, l'ordinateur Hal assassine ses passagers, sauf Bowman qui le deconnecte. Il rencontre le monolithe et decouvre ainsi un nouvel espace-temps...
Difficile de noter ce film qui a sur le papier tout pour me plaire et mérite dans l’absolu ses 5 étoiles : au-delà de la fantastique expérience esthétique qu’est 2001, c’est le fait d’élever le spectateur au rang de « philosophe » qui rend ce film aussi indispensable. Kubrick nous oblige à être aussi actifs que ses personnages sont inactifs. Et c’est là que j’ai personnellement eu un problème : malgré la puissance des déclencheurs (symboles, ellipses et allégories font la part belle à la réflexion), je n’ai jamais complètement adhéré à cette odyssée, à cette quête, à ce questionnement. Je me suis (honte à moi) mortellement ennuyée… Je ne conteste pas le fait qu’il s’agisse d’un morceau d’anthologie, d’un pur chef d’œuvre, mais cette façon d’aborder la place de l’humain dans l’univers ne m’a pas le moins du monde touchée. Qu’il s’agisse de ma part d’une déficience de sensibilité ou d’une incapacité à percevoir le monde de façon trop conceptuelle, peu importe, le fait est là , je suis déçue : j’ai vu un film fondateur (bourrée de trouvailles en tout genre) mais pas un film passionnant. Aujourd’hui, j’ai le sentiment d’avoir un peu plus de culture générale mais je ne peux certainement pas dire que j'ai passé un bon moment...
Au delà du statut de chef d'oeuvre, ce film dense et complexe occupe une place unique dans l'histoire du 7ème art. Stanley Kubrick a conçu une osmose inédite entre un scénario visionnaire, des images empreintes d'une étrange poésie, une musique lyrique et une réflexion psychologique sur la place de l'Homme dans l'univers et le temps. Un film comme celui-ci, qui ose débuter par les premiers de l'Humanité pour s'enfoncer dans le vide intersidéral à la recherche d'une vérité divine ne se raconte pas : il se vit ! Evidemment, et cela pourra rebuter, ce voyage nécessite un vrai effort de concentration et une méditation permanentes pour ne pas s'égarer dans le déluge de métaphores et de symboles construit dans l'intellect de Kubrick. 2001 Odyssée de l'espace est un film à voir et à revoir pour en sasir les idées et les émotions selon son état du moment...
C'est du Kubrick donc c'est plutot un film spécial... J'ai été un peu déçu par la fin, qui n'est vraiment pas claire, je pense que chacun interprete ce qu'il veut donc il n'y a pas vraiment une fin. La bande originale est superbe, les longue scènes de musique dans l'espace sont magnifique, elles ont inspiré georges pour Star wars qui lui à gardé ce genre de musique mais avec des séquences bien plus courte. Une réalisation vraiment surprenante par rapport au moyen de l'époque.
A la sortie du film, une journaliste new-yorakise a critiquer le film, sans idée, plat et stupide. Aujourd'hui, elle doit se mordre les doigts, ayant perdu à tout jamais toute crédibilité. 2001 est un pur chef-d'oeuvre, poétique, en cela que c'est au spectateur de créer sa propre émotion, de faire les liens, de nouer ce que l'auteur à dénouer. Le film, sans être hermétique, reste difficile : lent, quasi-muet, parfois abscons, la réflexion est de tous les plans, et ne laisse pas le spectateur s'emmurer dans ses petites habitudes cinématographiques. Première chose à remarquer, les symboles sexuels habitent le film, de la rondeur des planètes, la rigidité des vaisseaux, leur entrecroisements incessants, comme une valse d'amour où chacun essaie de dompter l'autre, rappelant l'animalité de la première partie (la préhistoire), montrant ainsi, à travers une transition géniale (l'os jeté en l'air qui se transforme en vaisseau), que rien n'a changé, depuis le début de l'humanité à sa fin. La fin, car c'est une ère nouvelle qui s'ouvre, débouchant sur un nouvel homme nitszchéen, un compromis entre l'homme et ma machine, ici «incarné» par HAL (prenez la lettre suivante pour chaque initiale, ça vous donne...IBM - pas un hasard). Kubrick, plus de 20 ans avant A.I., met en garde contre l'intelligence aritficielle, en cela qu'elle n'est que le reflet de l'homme ; d'ailleurs le défaut qui perdra HAL est l'orgueil, péché humain responsable de la perte de toute civilisation, selon Kubrick. Pour le reste, Kubrick a trouvé une idée de génie pour son introduction au noir, avec une musique représentant le chaos du big bang (ou de la création divine, comment choisir?) : le chaos est une musique, et n'est déjà donc plus du chaos, mais de l'art. Les Russes et les Américains se cotoyent, et ce en pleine guere froide au moment du tournage ! La scène où Frank court à la verticale est toujours aussi impressionnante, surtout que Kubrick filme cela normalement, sans jeter de la poudre aux yeux. Enfin, Kubrick est un des seuls, pour ne pas dire le seul, à lier tous ses films etnre eux : Docteur Folamour finissait sur une explosion nucléaire, 2001 s'ouvre sur le néant ; 2001 finit sur l'oeil d'un nouveau né, figure d'une nouvelle humanité, Orange mécanique s'ouvre sur l'oeil d'Alex. Génial, vous avez dit génial ?
Stanley à l'habitude de révolutionner tous les genre cinématographiques desquels il se raproche. Ici il nous donne un superbe film de science fiction. Certains le trouverons avec de nombreuses longueurs, mais ca lui donne vraiment une profondeur particulière. à noter: un superbe fondu entre la préhistoire et le futur.
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